Santal Massoïa est un parfum composé par Jean Claude Ellena pour la gamme d’Hermès baptisée : Hermessences. Le parfumeur, jouissant d’une grande liberté, a réalisé dix fragrances aux inspirations très variées.

L’histoire a débuté en 2004, Jean-Claude Ellena devient le nouveau nez attitré de la maison Hermès et lance les " 4 premières Hermessences " : Ambre Narguilé, Poivre Samarcande, Rose Ikebana et Vétiver Tonka ; tous les quatre en vente uniquement dans les boutiques Hermès. Puis, ont suivi Osmanthe Yunnan (2005), Paprika Brasil (2006), Brin de Réglisse (2007), Vanille Galante (2009), Iris Ukiyoé (2010) et Santal Massoïa (2011). Jean Claude Ellena signe pour Hermès une collection de fragrances exclusives, parfois audacieuses et surtout empruntes de sa grande imagination, aux frontières du poème et de la peinture, domaines artistiques tant appréciés par le créateur qui se présente comme " un écrivain d’odeurs ".  

Fidèle à ses inspirations multi-artistiques, Jean-Claude Ellena délivre une description inspirée du langage des haïkus, mêlant les sens de la vue, du touché à celui de l’odorat: "Il est des bois verticaux et linéaires comme le cèdre, et d’autres horizontaux, ronds, souples et veloutés tels que le bois de santal et le massoïa. De cet entendement j’ai composé ce parfum de bois lactés, énigmatique, invitant et distant, aux odeurs âpres et étranges de résine et de fruits secs, et familières de confiture de lait et de fleurs."

Les premières notes de Santal Masoia annoncent la couleur : de la douceur. Une douceur gourmande de noix de coco avec des touches d’anis et de réglisse. Le bois de santal exacerbe ce ressenti en l’enrichissant d’un nuage lacté, amenant de l’onctuosité, tandis que le cèdre apporte un support plus sec et un contraste entre les matières. Au cours du temps, la noix de coco évolue vers une figue avec ses notes vertes. Le tout est saupoudré par un voile amandé rappelant l’héliotropine.