Ô de Lancôme créé en 1969, fait suite à Climat qui a marqué le début d’une nouvelle génération de parfums du groupe l’Oréal, détenteur depuis 1964 de Lancôme. Comme pour s’inscrire dans le patrimoine génétique de la maison, le nom de la fragrance habillé du fameux accent circonflexe fait écho à celui de la marque.

Une dénomination réduite à une seule lettre, Ô, riche en évocations : étonnement, fraîcheur et spontanéité. Un vocabulaire en adéquation avec une période à rebondissements, celle de la jeunesse rebelle de Mai 68 ainsi que du mouvement « baba cool » dont les seules règles sont émancipation, revendication, liberté des corps et naturalité. Naturalité que l’on retrouve comme un fil conducteur dans toutes les pubs de la fragrance avec du vert en couleur dominante, du jaune et de la transparence. Le flacon est lui aussi porteur de ces codes jusqu’au relief des idéogrammes qui imitent la propagation des ondes à la surface de l’eau.

La fraîcheur est apportée par les zestes tels que le citron, la bergamote ou la mandarine, les aromates comme le romarin ou les épices comme la coriandre. Les fleurs ressenties sont le jasmin, des nuances mielleuses de chèvrefeuille et épicées de l’œillet. Puis en fond le bois de vétiver, la mousse de chêne et le patchouli se révèlent. Ces deux derniers bois mêlés aux senteurs fleuries et au pétillant de la bergamote forment la facette chyprée du parfum.

Ô de Lancôme s'inscrit dans la lignée des parfums hespéridé chypré, avec comme précurseur Eau Sauvage.