Cette Comtesse Dorothea est une matriarche féroce. Elle a une intelligence aiguë, une répartie cinglante. Ses trois péchés mignons, non avoués sont les hommes jeunes, le chantage et les scones. Comme toute Comtesse, elle dispense ses leçons de sagesse, elle tient salon, elle traite sa correspondance, elle joue au bridge. Outre ces activités, elle observe son environnement et elle déteste donc la modernité. Car pour elle, cette modernité est de mauvais goût.
Pour les femmes de la bonne société anglaise, le dicton a tout sens, Never explain, never complain ! Le reste, bonnes manières et apparences. Mais l’histoire de coeur n’est jamais bien loin. Les mariages arrangés peuvent être gâchés par une histoire d’amour.
La Comtesse Dorothea dévoile les secrets de famille, elle maintient l’étiquette coûte que coûte. Elle a une mémoire légendaire et ne pardonne rien. Bien que vif, son esprit n’est pas ouvert et encore moins avec les derniers évènements familiaux.
Elle tient sa revanche avec cette fragrance aux manières impeccables, raffinée et rassurante. Elle est réconfortante comme un verre de sherry ou une tasse de thé noir. Elle est aussi rafraîchissante, l’huile de gingembre rouge et de cannelle y est pour quelque chose et ajoute un mordant charmant à son ton péremptoire. Une femme rusée, dominatrice, comme on en voit beaucoup dans les personnages de romans ou dans la vie réelle. Elle est habile et discrète. Elle hypnotise et aime les intérieurs moelleux et feutrés, comme la vanille et le Bois de cachemire. Mais attention à la tromperie, il ne faut pas lui faire confiance car les deux sont trompeurs. Tout peut être retenu contre celui ou celle qu’elle a en face.