Reprenant la recette qui a fait le succès de son précédent parfum, la maison Chloe s'est tournée à nouveau vers un accord classique de la parfumerie pour le remettre au goût du jour. Ici c'est sur le charme un brin désuet et assurément rétro des parfums poudrés que s'est tourné le choix de la marque, tout en en modernisant le style. 

Si l'on devait décrire Love, Chloe,  ce serait avec les termes talc et poudre de riz, constitués en parfumerie d'iris, de rose et de violette, auxquels on aurait ajouté ici de la fleur d'oranger, pour un effet plus "jeune" ou plus suave. A cet accord s'ajoute des notes de lilas et de jacinthe (qui apporte d'ailleurs une touche verte au parfum),  et un fond très héliotropine,  aux côtés de muscs blancs, et très certainement de coumarine et d'une pointe de vanille. 

En filigrane, on sent dans ce parfum un côté très propre, très savonneux, sans doute dûe à la présence d'aldéhydes dans la composition. L'effet d'ensemble a un côté très cocon, presque un peu "gel douche" mais dans le bon sens du terme,  très cosmétique, très "rouge à lèvres", un aspect un "vintage" mais qu'on aurait revisité sur un mode plus jeune et sexy. Elegant, féminin à l'extrême, Love, Chloe se démarque des autres sorties un peu "consensuelles " du grand public,  de la même manière que l'avait fait son prédecesseur deux ans plus tôt.