Issu de l’imagination du designer Philippe Di Méo et de David Frossart, Liquides imaginaires est une maison qui prône le retour à l’essence même du parfum : son pouvoir émotionnel et sacré, utilisé depuis l’antiquité dans les rituels pour la purification et les offrandes religieuses... Le designer met son expérience artistique à profit et réincorpore le caractère cérémonial dans l’art de se parfumer grâce à des flacons amphores, renfermant les précieux effluves.

Le deuxième volet, les « Eaux sanguines », est inspiré d'alcools mythiques. 

Le vin, symbole divin depuis l’antiquité, délie les langues et enivre qui y pose ses lèvres. Si il était source de débauche charnelle pour les Bacchantes dans l’Antiquité, son lien céleste est encore présent aujourd’hui.

Ainsi, Bloody Wood est comme une ode à la vie, une prière qui monte au ciel et se découvre comme le vin se déguste : en respectant le rituel. De fait, si l’on peut appréhender le tempérament de l’alcool carmin à la couleur de sa robe, on peut ici à la vue de cette fragrance au rouge mordant en apercevoir le caractère chaud et fumé. Chaque cru a son bouquet et liquide imaginaire a composé ici un duo exquis de violette et de rose oxyde. La framboise et la cerise donne au nez ce que le vin offre en bouche : une saveur sucrée à la texture ronde et soyeuse. Finalement les prémisses olfactifs de la robe se confirme avec l’essor des notes chaudes de santal et fumées de fut de chêne.

« Un parfum de défi »