Initialement lancé en 1900, la maison Oriza L. Legrand s’est inspirée des poèmes d’Ossian pour le  créer.

L’écrivain serait un barde du IIIe siècle remit au goût de l’époque par James MacPherson, qui réalisa une traduction de ses épopées nordiques. Surhommes, fées et monstres font la part belle à la culture celtique et ces aventures sont un prélude à la ferveur caractéristique du romantisme.

Passion, guerre, tempête... l’exaltation des sentiments au cœur de ce récit  se retrouve dans la fragrance : les aldéhydes mènent cette danse effrénée et donnent une forte impulsion aux matières la composant. Par ailleurs, leur aspect métallique n’est pas sans rappeler les épées acérées de ces héros ossianiques dont les combats les menèrent jusqu’à des paysages de landes  aux ciels tourmentés. Les notes épicées de  la cannelle et d'élémi viennent en cœur apporter ce piquant de la composition et lui insufflent une certaine effervescence.

Cette fougue se retrouve dans les notes de fond, avec la puissance de l’encens et du cuir, échauffée par le benjoin et le labdanum. Le pin conclue cette ébullition générale sur une note boisée en adéquation avec la lande imaginée.