Parle Moi de Parfum est une histoire de famille : pour avoir baigné depuis l’enfance dans les histoires de parfum rapportées par son père, Benjamin Almairac imagine le projet : proposer en plein cœur de Paris un lieu où chacun peut découvrir les plus belles créations parfumées que Michel Almairac a toujours rêvé de mettre en scène.

Avec l’aide d’Elisabeth, sa mère et de Romain, son frère, ils dessinent ensemble ce lieu où chacun pourra voir évoluer la création d’un parfum et découvrir l’alliance de magie et de technique, de déroutante facilité et d’affolante complexité, qu’évoque Michel lorsqu’il parle de son métier.

10 rue de Sévigné, au sein d’un espace de vente clair et calme, Benjamin Almairac crée un labo, avec ses matières premières et son poste de pesée, dans lequel un jeune parfumeur travaille au quotidien.

Il explique qu’en voyant une rose, Michel Almairac, le parfumeur maison, dessine déjà le sillage d’une composition, qu’en enfilant un vieux blouson de cuir, il calcule les proportions d’une prochaine formule, qu’en dégustant une guimauve les yeux fermés, il associe la vanille et la fleur d’oranger.

Puis vient le choix délicat des matières premières, les pesées qui se succèdent, les évaluations et les critiques jusqu’au moment où la forme olfactive imaginée se stabilise et où la formule trouve son équilibre.

Le numéro de ce dernier essai scelle à tout jamais le nom final du parfum.

Un porte mouillettes comme logo, un flacon iconique, huit premières eaux de parfum aux noms évocateurs : Une Tonne de Roses / 8, Guimauve de Noël / 31, Flavia Vanilla / 82, Totally White / 126, Cedar Woodpecker / 10, Milky Musk / 39, Tomboy Neroli / 65 et Woody Perfecto / 107.

La marque est une claire déclaration de ses intentions : parler de parfum et rien d’autre.