La facette ambrée est un accord historique (comme l'accord chypré, oriental ou encore fougère) construit autour de notes baumées (benjoin, baume du pérou, baume copahu...), du labdanum et de la vanille.
Elle a longtemps été assimilée à la famille des orientaux, tant ces deux facettes ont des similitudes sur le plan de la sensualité et de la chaleur. Cependant, la difficulté à classer certains parfums dans la famille des orientaux a permis d'ouvrir une famille à part entière pour classer ces parfums.
Le premier parfum ambré fut Ambre Antique de François Coty lancé en 1908. La famille des orientaux a longtemps pris le pas sur ce type de parfums, mais depuis les années 2000 avec notamment la sortie d'Ambre Sultan de Serge Lutens, l'Eau d'Ambre Extrême chez l'Artisan Parfumeur (2001) ou encore Gaultier² de Jean Paul Gaultier, on constate une vrai démarcation entre ces deux familles, celle des ambrés étant encore plus ronde et baumée que pouvait l'être la première. Cette famille s'associe facilement avec des facettes épicées, boisées, fleuries... Ces parfums sont d'ailleurs plus intimes que les orientaux, leur sillage est plus timide. Les notes les plus suaves se développent au contact de la chaleur de la peau. Ceci donne aux parfums ambrés un côté rassurant mais aussi très séducteur.

La facette ambrée est caractérisée par des matières comme le benjoin, les baumes, la vanille... Elle peut aussi faire référence à la matière animale : ambre gris, aux notes douces et chaudes, légèrement boisées et animales et dont on utilise aujourd'hui plutôt une reproduction. Mais olfactivement, il y a bien une différence entre l'accord ambré tel qu'il est perçu aujourd'hui en parfumerie, et la matière "ambre gris".